samedi 27 décembre 2008

La vie … la mort

La vie … la mort

Deux extrêmes qui déterminent notre monde. Le souffle me permet de compter parmi les ‘’vivants’’ (l’homme ne meurt jamais, nous ne faisons que changer d’état, de forme, de monde).

En effet, je vis depuis mon premier cri caractérisé par l’entrée du souffle en moi me conférant la ‘’vie’’. Une vie qui commencée par un cri s’achèvera par un soupir. Etrange n’est ce pas ? C’est ce qu’on qualifie de ‘’mort’’. La naissance et la mort déterminent une période, une période au cours de laquelle nous avons le devoir de nous parfaire, de nous accomplir.

La mort, est elle douloureuse ? En réalité, NON. Non si tu as rencontré le Christ. Non si toute ta vie s’est passée sous l’égide de l’Esprit Saint. Non si tu es reconnaissant envers Dieu le créateur. A jamais NON. La lecture de Jb 1, 21 ; 2,10b nous rassure.

Cessons donc de pleurer amèrement nos morts. Nos pleurs ne feront que les alourdir et les faire souffrir. Offrons leurs plutôt nos surfrages pour la rémission de leurs péchés tout en chassant que toute chose se paie. On ne récolte que ce que soit même a semé. On subit les conséquences de ses actes en bien comme en mal. Mais Dieu dans sa grande miséricorde nous aide par la mort et la résurrection du Christ à vite nous parfaire et le rejoindre.

Pour suivre les rites catholiques, offrons régulièrement le sacrifice Eucharistique pour la délivrance des âmes défuntes et épargnons nous des funérailles somptueux qui ne feront que nous ruiner et n’ont aucun effet bénéfique pour le défunt.

La seule chose qu’il faut craindre, c’est celui qui de son vivant a choisi l’enfer ; renie l’amour miséricorde de Dieu et tue ‘’l’enfant lumière’’ qui au fond de son cœur. Il va délibérément à sa perte. Heureusement que Dieu dans sa toute grande miséricorde, sait comment rassembler ses brebis.

A part ce fait, la mort loin d’être occasion de tristesse, doit être occasion de joie. Car, c’est le retour au Père, le retour dans la maison céleste, le retour au paradis, le retour chez soi. Telle la naissance dans ce monde, la mort incarne la naissance dans un autre monde ; la contemplation éternelle de la face de Dieu.

Vivons donc en conformité avec la loi d’amour dont Jésus est l’application. Vivons en communion parfaite avec Dieu le Père. Vivons sous l’étendard de l’Esprit Saint et nous serons sauvés éternellement.

Que Dieu nous donne la grâce d’y parvenir.

Mêmêgnon AWOHOUEDJI

Cell : (00229) 90 91 28 29

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